Réfléchir à l’itinéraire c’est déjà voyager, c’est envisager les possibilités, c’est choisir, mais c’est aussi exclure, puisqu’il est impossible de tout faire. Il faut d’ailleurs se faire à cette idée qu’il est impossible de tout faire. Trouver une cohérence, un fil qui mène d’une étape à l’autre, passant par les incontournables, prenant aussi en compte les contraintes géopolitiques.

Les grandes étapes
En résumé, après la première étape française : La péninsule ibérique, Gibraltar et le Maroc. L’Europe du sud jusqu’au porte de l’Orient à Istanbul. Le monde perse avec l’Iran. La route de la soie et la Mongolie. D’Oulan Bator à Kuala Lumpur. Le sud-est asiatique et l’Inde. L’Océanie, Australie, Nouvelle-Zélande et Polynésie. La remontée de l’Amérique latine. Les Etats Unis et le Canada. Le golfe du Mexique et les Caraïbes, avec Cuba.
Or, Cuba aurait pu être notre première étape. C’est que nous ne sommes pas à notre premier dessin d’itinéraire. Initialement, nous avions pensé, à partir de la Guadeloupe où nous résidons, nous envoler pour la Havane afin de faire le tour de l’île cubaine, pour ensuite débarquer en Floride et viser la Louisiane avant de gagner le nord et le Canada en traversant les Appalaches, redescendre par la panaméricaine et traverser l’Amérique centrale et du sud, etc. et regagner l’Europe par la Polynésie, l’Australie et l’Asie. A force d’y penser, cet itinéraire nous est apparu comme une évidence. Cependant nous avons tout de même changé radicalement d’idée et surtout de sens.
En effet, en nous envolant pour la France il nous devenait possible de relier nos deux régions natales Lorraine – Vendée et ainsi profiter de nos familles et amis, avant de nous en éloigner. Ainsi cette étape consistant à traverser est-ouest l’hexagone devrait être chargée affectivement et symboliquement.

Dans ce projet d’itinéraire, n’y figurent pas l’Europe du nord avec les pays scandinaves et baltes ainsi que le continent africain. Cela ne signifie pas qu’il s’agit d’un abandon définitif, loin de là. “Cap. ou pas cap.” pour un tracé de Cap à Cap, du Cap Nord norvégien au Cap sud-africain ! Tout est reste possible.
En fait, nous ne cherchons en aucun cas à tout planifier à l’avance ce qui serait contraire à l’esprit dans lequel nous voulons aborder ce voyage. L’essentiel est de rêver et d’envisager dans quelle mesure notre rêve peut devenir réalité.
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